Apprendre à dire non lorsque l’on est freelance
“Cet article s’est imposé à moi comme une évidence il y a quelques jours après une déconvenue avec un client.” – Julie, freelance dans le community management depuis 2 ans.
Nous vous en parlions il y a quelque temps, le syndrome de l’imposteur fait partie du quotidien du freelance. Se sentir légitime est un combat et certains échanges clients peuvent s’avérer tendus et remettre en question des certitudes.
C’est pour cela qu’il est important et même primordial d’apprendre à dire non lorsque l’on est freelance.
Dans quelles circonstances dire non lorsque l’on est freelance ?
Dire non à un prospect
Certaines missions semblent très alléchantes sur le papier. Les premiers échanges clients se passent au mieux. Mais voilà, au moment de l’émission du devis, les évènements peuvent prendre une toute autre tournure.
La première chose à garder en tête est que le client a très certainement trouvé votre contact via une plateforme de mise en relation telle que Malt. Il est donc déjà au fait de votre tarif journalier et de vos compétences. Ce dernier doit donc avoir en tête le fait que vous ne travaillerez pas pour un prix inférieur à celui présenté et que vous ne pourrez pas travailler de manière illimitée sur son projet. D’autant plus que les contrats en freelancing peuvent débuter à 1 journée par mois. La marge est donc très faible.
Si un client négocie dès le premier envoi de devis et vous demande des actions bien au-delà de ce qui est réalisable dans le temps imparti, il est primordial de savoir dire non et de couper court à tout débat. Cela vous permettra de conserver votre intégrité et surtout votre temps. Vous épuiser sur un sujet mal rémunéré n’est jamais bon, ni pour votre réputation, ni pour votre moral.
Dire non à un client signé
S’il est plus facile de dire non à un prospect, il arrive qu’il soit nécessaire de devoir dire non à un client signé. Gardez bien en tête que dès lors que vous vous engagez avec un client, ce dernier s’engage également avec vous.
Lui dire non peut parfois s’avérer nécessaire dans le cadre du développement de votre relation et peut par ailleurs permettre de ne pas rester braquer sur des non-dits (sans mauvais jeu de mots).
Pour être certain que vous êtes dans votre bon droit, posez-vous les questions suivantes :
- Cette demande est-elle dans le périmètre de ma mission ?
- Le temps nécessaire pour accomplir cette demande est-il prévu dans mon devis initial ? Si ce n’est pas le cas, est-ce une erreur de ma part ou bien était-ce voulu ?
- Les délais demandés sont-ils convenables ?
Comment dire non à un client lorsque l’on est freelance ?
Dire non à un prospect comme à un client n’est jamais chose aisée, mais il est primordial de garder une vision globale de votre activité et de votre emploi du temps. Vos journées et heures de travail ne sont pas à rallonge. Privilégiez toujours les missions prévues et anticipées afin de ne pas vous mettre en porte-à-faux à cause d’une demande injustifiée et non planifiée. Bien que vous soyez dans votre bon droit, prenez garde à la manière dont vous formulerez votre refus. Expliquez clairement à vos clients pourquoi vous ne pouvez pas répondre positivement à la demande et si cela est dû à un problème de budget, n’hésitez pas à lui proposer un devis complémentaire en précisant sous quels délais vous pourrez réaliser la mission.
